Architecture d’hier et d’aujourd’hui avec Claude Parent

De Victor Baltard à la jeune génération du Grand Prix d’Architecture 2012
Avec Marianne Durand-Lacaze
journaliste

Sur le Pont des arts du mois de décembre 2012 est principalement consacré à l’architecture. Aujourd’hui, l’académicien Claude Parent, présente en toute transparence, les choix du jury du Grand Prix d’architecture qu’il préside à l’Académie des beaux-arts. Un temps fort de l’Académie qui la relie aux jeunes architectes. Le Musée d’Orsay consacre une exposition à l’architecte Victor Baltard, mort en 1874. Académicien en son temps, il est intervenu sans relâche sur la capitale parisienne soucieux d’y faire entrer le progrès tout en y associant la vision de l’art dont il était l’héritier.

Émission proposée par : Marianne Durand-Lacaze
Référence : aba518
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Claude Parent, explicite dans cette émission le choix du sujet mis au concours cette année, Maison Garder. Le sujet qu'il a proposé à ses confrères a d'abord fait débat entre eux. Pourquoi proposer aux jeunes un sujet sur la maison ? Pour Claude Parent, voilà le moyen pour un jeune architecte de se projeter pleinement en tant qu'individu. Il estime les sujets trop en lien avec l'urbanisme trop complexes dans le cadre imposé de l'actuel concours. De sérieux débats ont animé le jury pour la sélection des finalistes. La satisfaction l'emporte devant le succès du nombre des participants et la qualité des rendus sur un sujet de multiples références comme le rappelait le texte de la première épreuve, Viollet-le-Duc, Wright, Le Corbusier, Adolf Loos, Jean Prouvé, Tadao Ando, Glenn Murcutt, Rem Koolhaas, Ryue Nishizawa. de la grotte primitive, de l'abri, de la cabane dans le désert, celle du philosophe Lévinas, et jusqu'à la cabane que construisent les enfants dans les arbres, du pavillon de banlieue à la maison contemporaine sur catalogue, de la mythique villa californienne aux chefs-d'œuvre d'exception, et jusqu'aux organisations nuancées de certains urbanistes, la maison est le support d'imaginaires qui sont essentiels à l'être humain. Et de poncifs bien sûr, que renforcent aujourd'hui certaines stratégies marchandes et industrielles.
Maisons, villas, hôtels particuliers ont constitué l'un des laboratoires de l'architecture, comprise comme un incessant mouvement de pensée.

Claude Parent évoque sa propre expérience à travers les maisons qu'il a créées et construites et qui sont pour l'heure toujours habitées et présente chacun des projets récompensés en précisant ce qui a plu au jury.

L'Académie des beaux-arts exposera du 13 décembre 2012 au 6 janvier 2013 les projets des 17 finalistes du Grand Prix d’Architecture 2012, Pavillon Comtesse de Caen. L’entrée est libre et gratuite sur le parvis de l’Institut, face au Pont des arts.

L’architecte Claude Parent de l’Académie des beaux-arts, Canal Académie novembre 2012
© Canal Académie

Créé en 1975, le Grand Prix d’Architecture est ouvert à tous les architectes et étudiants en
architecture, n’ayant pas dépassé l’âge de 35 ans au 1er janvier de l’année en cours.
Le jury, présidé par Claude Parent, est composé des membres et des correspondants de la section d'architecture de l'Académie des beaux-arts.

La première épreuve consiste en la rédaction d’une note d’intention, accompagnée de croquis, dessins perspectifs, photos de maquettes et images de synthèse.
Les auteurs des meilleurs projets sont admis à concourir pour la seconde épreuve qui consiste à développer et illustrer leurs projets de façon concrète.

Parmi les104 dossiers reçus, les lauréats se répartissent entre diplômés et étudiants comme suit : 80 architectes et 24 étudiants dont 26 participants étrangers de 14 pays différents. Parmi les étudiants, on note la participation en hausse très nette des écoles d'architecture : 56 participants de 7 écoles parisiennes et 37 participants de 14 écoles en région.

Enfin, 11 étudiants d’écoles étrangères en provenance d'Allemagne, Belgique, Italie, Portugal ont participé au concours cette année.


Les Prix

- Le Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2012 et Prix Charles Abella, doté d’un montant de 20 000 €, a té décerné à Simon Moisière, étudiant en master 2 à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles, pour son projet Transhumance.
- Le Deuxième Prix et Prix André Arfvidson, doté d’un montant de 9 000 €, a été décerné à Raphaël Masson, architecte diplômé depuis 2010 a l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles, pour son projet Biocénose et biotope.
- Le Troisième Prix et Prix Paul Arfvidson, dit « Prix spécial du Jury » 2012, d’un montant de 4 000 €, a été attribué à Nicolas Simon, architecte diplômé depuis 2007 à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, pour son projet Garder la maison.
- Deux mentions ont été décernées à :
Julie Litnhouvong, étudiante en master 2 à l’Université de Liège (Belgique), pour son projet Maison périphérique.
Minh Tâm Ngô, architecte diplômée depuis 2008 à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, pour son projet Le ciel dans l’oeuf.

Simon Moisière, Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2012 et Prix Charles Abella pour son projet Transhumance
© Simon Moisière

Simon Moisière, le Grand Prix, écrit dans la présentation de son projet Transhumance :
La maison nous fait savoir que l’on est parti lorsqu’on y revient. On s’y retire afin de travailler et d’analyser l’extérieur. L’isolement fabrique une attitude responsable, une condition sans pollution. La maison est une forme de palimpseste, hors du temps, ou plutôt « un espace de tous les temps ». On y accumule des kilogrammes et des kilo-octets. Trois dispositifs coexistent au sein de la maison et permettent une transhumance physique et intellectuelle à l’occupant. Un premier isole l’occupant, face à lui-même. Il prend ainsi du
recul, sans communication extérieure. Le second est une cour extérieure, lieu de la décision.
Enfin, une cellule à l’étage connectée à internet est l’endroit où l’occupant peut extérioriser.
Le jardin autour de la maison nous renvoie à une certaine forme de biodiversité́, à un espace
sauvage muré. Contemplé et non fabriqué, il est directement en opposition avec la cour
intérieure, espace domestiqué, pratiqué et entretenu.
Cette maison ne cherche pas à se cacher derrière un enduit lisse, à s’étoffer de matériaux
inoxydables à l’image du propriétaire et à une condition sociale. Au contraire, revêtue d’un
manteau poreux en béton, elle va peu à peu accepter le lichen et entretenir une relation au
temps. Elle prône un certain archaïsme pour mieux développer la transhumance
intellectuelle et physique de l’occupant.

Simon Moisière, Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2012 et Prix Charles Abella pour son projet Transhumance
© Simon Moisière


Simon Moisière, né en 1988, est actuellement en master 2 à l’École nationale supérieure
d'architecture de Versailles.
Il a suivi ses études en Arts Appliqués puis s’est dirigé vers l’Institut Supérieur des Arts
Appliqués (LISAA) à Nantes où il a obtenu un BTS Design d’Espace en 2008.
Parallèlement, il travaille au sein du cabinet Pericolo, architecte du patrimoine, où il
participe à la restauration du Tribunal Administratif de Nantes.Nicolas Simon, né en 1982, est architecte diplômé en 2006 de l’École nationale supérieure
d'architecture de Paris-Belleville.
Il a fondé École avec Max Turnheim en 2007, un atelier pluridisciplinaire dont les projets
publics et privés s’étendent de l’architecture au mobilier, du graphisme à la scénographie
d'exposition.

Raphaël Masson, Deuxième Prix et Prix André Arfvidson 2012 de l’Académie des beaux-arts pour son projet Biocénose et biotope
© Raphaël Masson


Pour Raphaël Masson, Deuxième Prix et Prix André Arfvidson 2012 pour son projet Biocénose et biotope : L'idée du projet est de repenser la manière d'habiter ensemble et de questionner le
caractère unitaire de la famille, qui a évolué avec le temps dans sa composition, dans les
relations. La base du projet est donc la réalisation d’une entité composée non plus d'une
famille mais de plusieurs ou parties, véhiculant ainsi une idée de clan et y faire cohabiter
trois familles qui n’en formeraient plus qu’une grande, même sans liens de parenté, tous
âges confondus, une sorte de nouvelle forme hybride. Ainsi il n’y aurait plus qu’une seule
construction pour trois familles.
La base de la construction est un parallélépipède à base carré vide, dans lequel se trouvent
cinq volumes anguleux. Son fonctionnement s’apparente à une poupée russe, c'est-à-dire
une succession de pièces placées les unes à l’intérieur des autres, modulables à souhait.

Raphaël Masson, Deuxième Prix et Prix André Arfvidson 2012 de l’Académie des beaux-arts pour son projet Biocénose et biotope
© Raphaël Masson


Raphaël Masson, né en 1983, est architecte DE diplômé de l’École nationale supérieure d’architecte de Versailles.Il est cofondateur du collectif AKArchitectes, qui organise en 2009 le concours étudiant « K
d’écoles 09 » en partenariat avec l’École nationale supérieure d’architecte de Versailles, l’ENSP et la Ville de Versailles.

Nicolas Martin, Troisième Prix et Prix Paul Arfvidson 2012 pour son projet Garder la maison
© École, 2012


Pour Nicolas Martin, Troisième Prix et Prix Paul Arfvidson 2012 dans son projet Garder la maison, le projet souhaite conserver la spécificité de la maison et la liberté de son occupation. En
effet, la maison est le territoire qui concède à l’individu qui l’occupe, l’exercice de son plus
grand pouvoir et la jouissance de sa plus grande liberté. Elle peut être considérée comme
l’occasion pour l’individu de configurer un monde.
Garder la maison, c’est poser les éléments d’architecture permettant une occupation libre et
singulière. Garder la maison, c’est librement et singulièrement occuper l’intérieur en
mobilisant une architecture définie.
Plutôt que de se tenir strictement à un programme déterminé, on se concentre sur la
diversité des stratégies d’occupation. Il s’agit alors de mettre en évidence le potentiel de
l’espace intérieur rendu disponible : l’occupation par l’espace, par l’usage et par
l’engagement. Occuper par l’espace, c’est générer des rapports de territorialité. Occuper par
l’usage, c’est créer et modifier des situations. Occuper par l’engagement, c’est habiter un
lieu et y projeter son identité.
La conception architecturale prend la liberté d’occupation comme principe directeur.
L’espace ainsi défini permet un projet sans autre motivation que la continuité du jeu et de la
production. Garder la maison, c’est garder intacte la possibilité du jeu autonome dans, avec
et par l’espace, sans toutefois présumer que l’individu socialisé s’y décide.

Nicolas Martin, Troisième Prix et Prix Paul Arfvidson 2012 pour son projet Garder la maison
© École, 2012


La poésie du projet de Nicolas Martin a beaucoup plus au jury. Deux autres projets, par leur qualité ont fait l'objet d'une mention. L'un est d'une étudiante, l'autre d'une architecte diplômée.

Julie Litnhouvong, mention pour son projet Maison périphérique, dans le cadre du Prix d’architecture de l’Académie des beaux-arts 2012
© Julie Litnhouvong


Pour son projet Maison périphérique, Julie Litnhouvong a reçu une mention et a même inventé et écrit toute une conversation entre le supposé commanditaire et l'architecte.
Le site sélectionné pour ce projet se situe dans un contexte de périphérie urbaine à Liège,
permettant l’accès aisé au transport, services, équipement et commerces. Il vient
s’implanter en traitant l’attache de la résidence avec les mitoyens, afin de créer un lien.
La géométrie du volume est basée sur la résolution des contraintes des abords immédiats et
des exigences purement fonctionnelles. La résidence se décompose en plateaux qui créent
différentes zones permettant d’une part de faire dialoguer les espaces de vie communs -
vestibule, salon, cuisine – et d’autre part de répondre aux exigences de souplesse de
fonctionnement et d’intimité suivant le type et le nombre d’occupants. Le logement doit
répondre aux habitudes de vies et aux besoins des occupants par une géométrie variable.
La réflexion dans le choix des matériaux et des technologies projetés, a été menée en termes
d’énergie, de transport, de déchets, de nuisances… Le bois est ainsi utilisé dans la
composition des parois et l’aménagement intérieur.

Julie Litnhouvong, née en 1987 est étudiante en master 2 à l’Université de Liège (Belgique).
Après une première année à l’École d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-
Vallée, elle effectue sa deuxième année en échange inter universitaire à la Technische
Universiteit d’Eindhoven (Pays-Bas). Lors de sa troisième année, elle intègre la Faculté
d’Architecture de l’Université de Liège où elle achève son master.
Pour elle : La géométrie du volume est basée sur la résolution des contraintes des abords immédiats et
des exigences purement fonctionnelles. La résidence se décompose en plateaux qui créent
différentes zones permettant d’une part de faire dialoguer les espaces de vie communs -
vestibule, salon, cuisine – et d’autre part de répondre aux exigences de souplesse de
fonctionnement et d’intimité suivant le type et le nombre d’occupants. Le logement doit
répondre aux habitudes de vies et aux besoins des occupants par une géométrie variable.
La réflexion dans le choix des matériaux et des technologies projetés, a été menée en termes
d’énergie, de transport, de déchets, de nuisances…

Minh Tâm Ngô, mention pour son projet Le ciel dans l’œuf dans le cadre du Prix d’architecture 2012 de l’Académie des beaux-arts
© Minh Tâm Ngô

Pour son projet, Le ciel dans l’œuf, Minh Tâm Ngô a reçu une mention. Selon ses mots,
son projet a été conçu comme un prototype promouvant une perception alternative de la
maison. Le rapport aux espaces, intérieur et extérieur, est rendu immédiat afin qu'habiter
reprenne une valeur active.
Partant d'une remise en perspective de l'évolution des formes de l'habitation, ce projet
propose une "maison organique" - l'œuf - privilégiant les rapports interpersonnels issus de
l’idée du campement premier, laissant aux habitants l'initiative d'une médiation renouvelée,
voire constante, sur les fonctions intérieures. De plus, le caractère organique impose à
chaque habitant un investissement personnel à l'égard de l'environnement collectif proche.
Parallèlement, l'œuf repose la question du monopole des verticales, des horizontales et des
angles droits.

Minh Tâm Ngô, mention pour son projet Le ciel dans l’œuf dans le cadre du Prix d’architecture 2012 de l’Académie des beaux-arts
© Minh Tâm Ngô

Victor Baltard entre innovation et tradition

Le célèbre architecte, issu d’une famille d’artistes, a été formé dans la section d’architecture de l’Ecole des beaux-arts de Paris dont il sort, récompensé du fameux Prix de Rome après un séjour de quatre ans à Rome, en résidence à la Villa Médicis. Il a cependant également fréquenté les ateliers de son père, François Debret, ceux des peintres Guillon-Lehtière et de l’architecte néo-classique Charles Percier et s’est lié d’amitié à cette époque avec Paul Lequeux dont il épousa la sœur en 1833. A Rome, Ingres qui est devenu en 1835 le directeur de l’Académie de France à Rome devint très proche du jeune architecte, au point de lui confier la réalisation de certains décors dans quelques-uns de ses tableaux.

L’œuvre architecturale de Victor Baltard (1805-1874) fait l’objet d’une véritable redécouverte ce moment. Le musée d’Orsay avec son exposition Victor Baltard (1805-1974), le fer et le pinceau, ouverte jusqu’au 13 janvier 2013, rend hommage à celui qui fut désigné par le préfet Haussmann directeur du service d’architecture de la Ville de Paris, un poste qui fit de lui, l’un des plus célèbres architectes du Second Empire. Son premier poste d’importance fut celui d’inspecteur des Beaux-arts en charge du décor des églises de Paris. En 1845, il fut nommé architecte des Halles centrales puis en 1848 responsable de l’Hôtel de Ville et des églises de Paris, enfin, des fêtes municipales en 1853. On lui doit l’hôtel du Timbre, les Halles Centrales, l’église Saint-Augustin, les Abattoirs et le marché de la Villette, ainsi que les Pompes funèbres (l’actuel Centquatre). Haussmann qui le connaissait depuis l’enfance, le nomma en 1860 à la tête du tout nouveau service d’architecture de la ville de Paris. En 1870 à la chute du Second Empire, il démissionna trop proche du pouvoir.

AnonymeLes Halles, vue prise des galeries de l’église Saint-EustacheEstampe couleurParis, Collection Debuisson
© Musée d’Orsay \/ Sophie Boegly


Son nom est principalement resté attaché aux Halles de Paris, lieu de mémoire par excellence dont la littérature s’est emparée dès le XIXe siècle (Le Ventre de Paris de Zola) et le cinéma plus tard. Leur démolition en 1971 a profondément marqué les Parisiens. Si tout semblait le désigner pour assurer la construction de nouvelles Halles à partir de 1845, ce qui fut établi dans un premier temps, il dut affronter plus d’une quarantaine de contre-projets en 1853 à la suite d’une visite de Napoléon III sur le site qui imposa l’arrêt des travaux. C’est là que naquit l’idée d’habiller les Halles d’une structure métallique qui fera école dans la capitale. Le chantier repris en 1854, ne fut achevé que pendant l’entre-deux-guerres avec la construction de deux derniers pavillons, entourant la Halle aux blés.

Le succès des halles fut immense. La construction devenue modèle architectural par excellence, fit l’objet, vingt ans après son inauguration, d’une véritable vénération, présentée comme un joyau national à l’Exposition universelle de 1878.
L’exposition illustre la diversité des travaux de l’architecte et son penchant pour le dessin et la peinture qui lui valent aujourd’hui d’être considéré à la fois comme artiste et constructeur. Il imagina aussi les décors éphémères de nombreuses fêtes municipales qu'on peut voir dans l’exposition ainsi que des maquettes extraordinairement bien conservées.

Il est l’auteur principal de la transformation de la capitale sous le Second Empire et la carte de ses interventions dans la capitale, réalisée dans le cadre de l’exposition le prouve aisément.

L’homme, couvert d’honneurs, fut élu à l’Académie des beaux-arts en 1863. On peut admirer son épée d’académicien, ses médailles, buste et portraits dans le cadre de cette exposition rétrospective. Ses dessins de la période passée à la Villa Médicis, en particulier ses études de décor sont d’une extrême précision comme ses dessins en lien avec ses nombreuses études archéologiques effectuées durant son séjour en Italie.

Quelques brèves concernant l’actualité des académiciens

ACADEMIE

L'Académie des beaux-arts a ouvert ses portes le 28 novembre dernier en organisant une journée de rencontres et de débats sur sa place et son rôle dans l'art aujourd'hui. Vous pourrez prochainement écouter sur Canal Académie la retransmission de ces interventions rares et exceptionnelles. Écoutez sur Canal Académie la présentation de cette journée avec l'académicien François-Bernard Michel :
-Exceptionnel ! Partagez une Journée à l’ACADEMIE DES BEAUX-ARTS avec François-Bernard Michel

PHOTOGRAPHIE

L’académicien Yann Arthus Bertrand sensibilise le public, avec la Fondation GoodPlanet à l’environnement et à la protection des espaces marins.

Le photographe sera présent lors de deux projections gratuites de son dernier film Planète Océan, un voyage au cœur des océans, co-réalisé avec Michael Pitiot avec le soutien d’OMEGA et produit par Hope, les 15 et 16 décembre au musée du Quai Branly et à la Géode (inscription indispensable). Une conférence est également proposée par les équipes de la Fondation GoodPlanet le samedi 15 décembre au musée du quai Branly avec des experts internationaux du monde marin. Retrouvez le programme complet et les modalités de réservation sur le site de la Fondation GoodPlanet

Par ailleurs, Planète Océan sera diffusé à Noël sur France2 et disponible en DVD et Blu-Ray (chez Universal Pictures Video) à partir du 4 décembre.
Le livre L'Homme et la Mer, Éditions de la Martinière sorti le 18 Octobre 2012 prolonge le film. Écrit par les journalistes de la Fondation GoodPlanet, Yann Arthus-Bertrand s’est associé pour les photographies de ce livre, à Brian Skerry, l’un des plus grands photographes sous-marins contemporains : deux regards complémentaires.

Lucien Clergue, Photographies à Nice

Jusqu’au 5 janvier 2013, vous pouvez voir à L’espace Soardi à Nice , L’exposition Lucien Clergue, langage du corps . Vous y verrez des photographies du photographe Lucien Clergue, né à Arles en 1934, autodidacte, ami de Picasso et de Cocteau à ses débuts, créateur des Rencontres Internationales d’Arles, membre de l’Institut des Beaux-Arts.
L’exposition retrace son travail à travers quelques-uns de ses clichés, sur la mise en lumière du corps féminin nu, thématique principale de son œuvre. Il vient de publier Nus vénitiens chez Seghers qui avait publié son premier livre Corps mémorable en 1957. Il avait alors 23 ans. Écoutez-le dans une émission dédiée à ce dernier ouvrage :
-Lucien Clergue, Nus vénitiens, un livre du photographe de l’Académie des beaux-arts


Pour en savoir plus

- Académie des beaux-arts, inscription et programme du Grand Prix d'architecture.
- Claude Parent sur le site de l'Académie des beaux-arts
- Musée d'Orsay, exposition Victor Baltard (1805-1874). Le fer et le pinceau
- GoodPlanet, projets, missions et informations

Jury

Membres du jury Grand Prix d'architecture de l'Académie des beaux-arts, composé des membres et des correspondants de la
section d'architecture de l'Académie.

- Présidé par Claude Parent, membre de la section d’architecture
- Roger Taillibert, membre de la section d’architecture
- Paul Andreu, membre de la section d’architecture
- Yves Boiret, membre de la section d’architecture
- Jacques Rougerie, membre de la section d’architecture
- Aymeric Zublena, membre de la section d’architecture
- André Dunoyer de Segonzac, correspondant de la section d’architecture
- Robert Chauvin, correspondant de la section d’architecture.
- Jean-François Collignon, correspondant de la section d’architecture.
- Robert Werner, correspondant de la section d’architecture
- Gilles de Bure, correspondant de la section d’architecture
- Frédéric Migayrou, correspondant de la section d’architecture
- François Chaslin, correspondant de la section d’architecture
- Philippe Trétiack, correspondant de la section d’architecture

L’architecte Claude Parent de l’Académie des beaux-arts et Marianne Durand-Lacaze, Canal Académie novembre 2012
© Canal Académie

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