Emile Mâle (1862-1954) : L’art religieux à la fin du Moyen Âge en France

Étude sur l’iconographie du Moyen Âge et sur ses sources d’inspiration
Avec Annie Regond
journaliste

Emile Mâle, pionnier de l’histoire de l’art médiéval en France, avait mis au point en 1899 une méthode d’étude des oeuvres médiévales (surtout les sculptures, vitraux, peintures) en les rapprochant des textes des théologiens. Il étend cette approche à la fin de la période.

Émission proposée par : Annie Regond
Référence : carr225
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Emile Mâle élu en 1927 à l’Académie française

L'ouvrage reprend, en les enrichissant parfois, des contributions publiées dans la Revue des Deux Mondes ou lues à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.

Les principaux sujets abordés, à la lueur des textes de théologie, de dévotion, ou de liturgie et des oeuvres figurées sont:
- l'idée de la mort dans les danses macabres
- les aspects nouveaux du culte des saints
- le renouvellement de l'art des mystères
- l'influence de la Bible des Pauvres et du Speculum Humanae Salvationis
- le thème du triomphe
A travers ces exemples, Emile Mâle recherche une «pensée organisatrice» dans un cadre spatio temporel: la France des XIV-XVe siècles, permettant de comprendre le mécanisme de création des images. Comme l'écrit Daniel Russo, il a participé au «même titre que l'histoire ou la géographie à la construction territoriale d'un sentiment national» (D.Russo, "Emile Mâle, l'Art dans l'Histoire"dans Emile Mâle, la construction de l'oeuvre, Rome et l'Italie, Actes de la table ronde de l'Ecole Française de Rome juin 2002; Ecole Française de Rome, 2005 p.271).

Parmi les chercheurs continuant l'oeuvre d'Emile Mâle, il faut citer, entre autre, Jean Wirth de l'Université de Genève, et Daniel Russo de l'Université de Bourgogne.

La Fontaine de vie, tabelau de l’église de la Miséricorde Oporto

Bibliographie:

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