Jean Robert Pitte et la nécessaire réforme des universités

Sélection, orientation, suivi des professeurs : des éléments pour l’université de demain
Avec Annet Sauty de Chalon
journaliste

Quel avenir pour l’Université française ? L’académicien Jean Robert Pitte, de l’Académie des sciences morales et politique, ancien président de l’université Paris-Sorbonne, agrégé de géographie, docteur ès-lettres, auteur de Jeunes, on vous ment et Stop à l’arnaque du bac livre ici avec son franc-parler, ses opinions sur un débat controversé. Il est l’invité d’Annet Sauty de Chalon.

Émission proposée par : Annet Sauty de Chalon
Référence : ecl578
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Membre de l’Institut, ancien président de l’université Paris-IV-Sorbonne (2003-2008), Jean-Robert Pitte avait pris une part active au débat public, en 2006, lors de la crise étudiante dite du CPE (Contrat première embauche). Ce géographe, spécialiste du paysage et de la gastronomie, s’était risqué à sonder les abîmes de l’enseignement supérieur et à goûter les mauvaises recettes qui empoisonnent le milieu universitaire depuis des décennies. Ecœuré par les errements d’un système étatisé et endogame, Jean-Robert Pitte s’est rasséréné lorsqu’en
2007 est votée la loi LRU, relative aux libertés et aux responsabilités des universités. Suprême audace : il avait osé déclarer qu’il pourrait demander pour Paris-IV le statut de Grand établissement, sur le modèle Paris-Dauphine, l’une des universités les plus autonomes.

Jean-Robert Pitte, ancien président de la Sorbonne.



N’ayant rien perdu de son franc-parler, ni de son désir de servir la cause étudiante qui est forcément celle du savoir exigeant, Jean-Robert Pitte livre dans cet entretien, après des mois de grèves et de blocages en tous genres, son sentiment et ses arguments sur des sujets aussi délicats que la sélection, l’orientation, le suivi où le rôle des professeurs. Le propos n’est pas à l’emporte-pièce. Jean-Robert Pitte n’ignore pas que la situation est fort contrastée puisque les filières scientifiques demeurent par nature sélectives. Ce sont les sciences humaines qui sont ici au cœur du débat.


Montrant qu’il n’existe aucune fatalité, il dessine, peut-être sans le vouloir, le paysage de l’université de demain, pour peu que la volonté et le bon sens l’emportent.


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