La gravure en mouvement du XVIe au XXIe siècle : de Dürer à Roger Vieillard en passant par Picasso

Avec Louis-René Berge, membre de l’Académie des beaux-arts, et Anne Guerin
Avec Marianne Durand-Lacaze
journaliste

Depuis son apparition au XVe siècle, la gravure a gagné de nombreux supports : bois, métal, linoleum, au burin, ou à la pointe-sèche, à l’eau-forte ou à l’aquatinte, à la manière noire ou non… En témoignent deux belles expositions qui lui sont entièrement consacrées en ce début d’automne parisien. L’une à Yerres, « La gravure en mouvement du XVe au XXIe siècle » , propose de s’intéresser aux faits marquants de son évolution. L’autre, à la Bnf, présente une partie de l’œuvre gravée d’Erik Desmazières, membre de l’Académie des beaux-arts, sur un de ses thèmes favoris, celui du monde des bibliothèques. L’occasion de prendre la pleine mesure de la vitalité de l’art de la gravureet de découvrir aussi l’actualité des membres de l’Académie des beaux-arts.

Émission proposée par : Marianne Durand-Lacaze
Référence : aba516
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Gravure

Sur le Pont des arts se penche aujourd’hui sur le bel art de la gravure. L’Académie des beaux –arts compte une section gravure de quatre membres : Pierre-Yves Trémois, René Quillivic, Louis –René Berge et Erik Desmazières.
Chaque année, sur proposition des académiciens, deux prix de gravure sont ainsi décernés.
Deux Prix de gravure annuels distinguent l’art de la Gravure et œuvrent à sa diffusion auprès du public visant aussi à encourager les jeunes artistes graveurs. L'un a été fondé par la mécène et correspondante de l’Académie Nahed Ojjeh et l'autre par l’académicien Pierre Cardin qui distribue chaque année 5 prix dont un de gravure.




Louis-René Berge et Anne Guerin, commissaires de l’exposition La gravure en mouvement du XVI <sup>e<\/sup> au XXI<sup>e siècle, Yerres, 2012
© Anne-Frédérique Fer




La gravure est un art majeur né vers 1430 en Europe. Matrice formidable pour les artistes qui l’ont faîte évoluer au fil des générations par leurs inventions techniques et créatrices, elle est un moyen d’expression à part entière. Elle a connu des heures de gloire, avec lesquelles les artistes d’aujourd’hui savent aussi renouer. Si elle a permis pendant des siècles, de reproduire des images d’art jusqu’à l’apparition de la photographie sans pourtant disparaître, elle n’en demeure pas moins un art qui joue de l’ombre et de la lumière avec subtilité et originalité. Art du trait et de lumière, elle est tout sauf un art figé.


Philippe Mohlitz (né en 1941), Le déjeuner interrompu 1991, burin, 22,9 x 31,2 cm




Pour comprendre la gravure en mouvement du XVe au XXIe siècle, Marianne Durand-Lacaze accueille dans cette émission deux personnalités habituées du monde des graveurs. L’académicien Louis-René Berge, membre de la section gravure de l’Académie des beaux-arts, artiste graveur et Anne Guérin historienne de l’art auteur du catalogue raisonné des œuvres du graveur Roger Vieillard (1907-1989), qui fut membre de l’Académie et, le maître en gravure de Louis René Berge. Pur buriniste, il était l’un des représentants majeurs de cette discipline, lié au courant de l’École de Paris des années 1936- 1970. La tradition assumée, il a cependant engagé l’art du burin dans une voie novatrice et hardie, résolument moderne.


Érik Desmaziéres (né en 1948), Le magasin de Robert Capia, 2008, eau-forte pure sur vélin B F K Rives, épreuve du 3ème état sur 10, 71,3 x 89,5 cm, imprimeur René Tazé, Paris



Loin d'une histoire de la gravure, l'entretien que vous pouvez entendre dans cette émission, vous propose de découvrir deux regards croisés sur la gravure. Un exercice par ailleurs, auquel ils se sont prêtés tous les deux en organisant une exposition d’une centaine de gravures. La manifestation réunit pour le plaisir de l’œil, pas moins d'une quarantaine d’artistes du XVe siècle au XXIe siècle. Un duo mais surtout deux regards, deux sélections qui rendent compte de la diversité et de la richesse de l’art de la gravure.

Pablo Picasso, Peintre et modèle tricotant - Le chef d’oeuvre inconnu de Balzac, 1927, eau-forte, Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines



L’exposition est à voir au Centre d’art et des expositions de la Ville de Yerres (entrée libre), qui n’est autre que la belle demeure du peintre Caillebotte en région parisienne. Elle se déroule du 15 septembre au 2 décembre et fait l’objet d’un catalogue édité.


Catherine Gillet (née en 1960), L’espace d’un instant, 2008, burin sur cuivre, 47 x 49 cm




Anne Guerin et Louis-René Berge y présentent six siècles de gravure européenne sans s'enfermer dans un déroulé purement historique. Pour eux, la gravure est en mouvement comme l'indique le titre choisi pour l’exposition.


Albrecht Dürer, Saint Antoine lisant sur la colline, 1519, 9,5 x 14,1 cm, Paris, Bibliothèque nationale de France




Dans cette interview, Anne Guerin nous fait entrer dans la magnifique gravure de Dürer, Saint-Antoine lisant sur la colline parmi les exemples de gravure ancienne, exposés à Yerres, tels que des œuvres de Rembrandt, Goya, Jaques Callot, Claude Mellan, Piranèse...et d'autres encore. Concernant la partie contemporaine de la gravure, du XXe siècle, voire du XXIe, Louis-René Berge évoque les œuvres de Phillipe Molitz, d'Erik Desmazières, de Jacques Muron, et de Catherine Gillet. Les deux commissaires n'hésitent pas à parler des techniques de la gravure avec passion dans cette émission, pour vous faire comprendre à titre d'exemple, la manière noire de Mario Avati .


Mario Avati (1921-2009), "En regardant la lune, 1956, manière noire sur cuivre, 30 x 26 cm musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines




L'exposition bénéficie de prêts exceptionnels en provenance de collections particulières, d’institutions publiques telles que le musée des Beaux-Arts de Caen, du Musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines, de la Bibliothèque nationale de France, de l’École
nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et de la Galerie Michèle Broutta.


Claude Gellée dit Le Lorrain (vers 1600-1682), Le soleil levant, 1634, eau-forte, 12,7 x 19,4 cm Bibliothèque nationale de France




Outre les maîtres de la gravure ancienne, de nombreux artistes du XXe et XXIe siècle sont également exposés au Centre d’art et des expositions de Yerres dans l’Essonne. L'ensemble réunit des œuvres d’exceptionnelle qualité pour un magnifique panorama de la gravure.


Claude Garache, Gesse, 1992, aquatinte, pointe sèche et brunissoir, 68 x 54 cm Atelier de l’artiste




Parmi eux, citons :
Jacques Villon, Jean-Émile Laboureur, Pablo Picasso qui adorait la gravure, Joseph Hecht, Stanley William Hayter, Henri-Georges Adam, Mario Avati pour la lumière noire, Pierre Courtin, Jean-Marie Granier pour son langage des signes dans la nature, Arthur Piza, Georges Ball,
Devorah Boxer, Moreh, Jean Lodge, Yves Doaré, André Bongibault qui mêle plusieurs techniques sur une même gravure, et, Jacques
Muron dont la légèreté du trait évoque la légèreté de la plume. Chacun d'entre eux témoigne d’une identité forte sachant inventer et renouveler l’art de la gravure.


Commissaire de l’exposition de Yerres, par élégance, Louis René Berge, n’y présente pas d’exemple de son œuvre gravée.


Après avoir organisé la troisième Biennale de sculpture en septembre dernier, la municipalité de Yerres qui entend offrir gratuitement au public des expositions d'art ambitieuses se lance pour la première fois dans le domaine de la gravure : pari risqué et réussi.


Roger Vieillard (1907-1989), La suite des choses, burin et roulette, sur cuivres détourés, l’un percé, 35 x 24 cm, 5 x 3,8 cm, Collection particulière





En ce début d’automne la gravure est bien à l’honneur dans l’actualité des académiciens.


L’œuvre de l’artiste graveur Erik Desmazières évoquée dans l’interview que vous venez entendre est sur le devant de la scène à Londres et à Paris.


Erik Desmazières, gravure Frontispice, Exposition "Cabinet of rarities, prints and drawings", galerie Colnaghi, Londres 2012




Du 3 au 26 octobre : il présente une exposition à la galerie Colnaghi à Londres, intitulée Cabinet of rarities, prints and drawings by Erik Desmazières.

À cette occasion, en octobre, paraît l'ouvrage Erik Desmazières, A Cabinet of Rarities de Patrick Mauriès (Thames & Hudson). L’ouvrage fait l’objet d’une édition française chez les Éditions du Regard sous le titre Érik Desmazières, le Miroir des Vanités (Éditions du Regard).

Enfin du 9 octobre au 18 novembre, la Bibliothèque François Mitterrand, présente l’exposition Érik Desmazières, au cœur de la Bibliothèque à la BnF dans la Galerie des Donateurs (site Tolbiac).
Là encore, l'exposition coïncide avec la parution de l'ouvrage Érik Desmazières, voyage au centre de la Bibliothèque co-écrit avec l’écrivain Olivier Rolin (co-édité par la Bibliothèque nationale de France et les Éditions Hazan).

Le thème des bibliothèques est un des thèmes favoris de l’artiste.
Dessinateur hors-pair, il s’est formé à l’art de la gravure auprès de Jean Delpech et de Philipe Mohlitz. A partir des années 1980, des sujets fantastiques, des visions oniriques d’architecture complexes, alternent dans son œuvre gravée avec des vues réalistes de lieux qui lui sont familiers (comme l’atelier de l’imprimeur René Tazé, des rues ou des passages couverts de Paris ou plus récemment le magasin de Robert Capia.

Sa virtuosité technique et l’originalité de ses thèmes lui ont apporté une reconnaissance quasi immédiate du monde de la gravure et des collectionneurs.

Son imagination est hantée par les villes, les objets et lieux du savoir, livres, grimoires, bibliothèques, cabinets d’histoire naturelle, ateliers de graveur.

L’ ouvrage Erik Desmazières, voyage au centre de la Bibliothèque présente donc son travail sur le thème des bibliothèques, qu’elles soient imaginaires, comme celle inspirée par le texte de Borgès, La Bibliothèque de Babel (1997), ou réelles.

Attiré par les architectures, ayant enseigné à l’Ecole Nationale d’architecture de Paris-Belleville, on comprend qu'Erik Desmazières ait été fasciné par la Bibliothèque nationale conçue par Henri Labrouste, (d’ailleurs membre de l’Académie des beaux-arts dans la section architecture au XIXe siècle).

Erik Desmazières a commencé par s’intéresser à la grande salle de lecture de la BNF connue de plusieurs générations de lecteurs. Il l’ a dessinée à de nombreuses reprises avant de passer à la réalisation d’une série de gravures sur ce thème en 2001. Puis il est revenu sur les lieux, après le déménagement des imprimés en direction du site François-Mitterrand. L’ouvrage retrace ce cheminement en présentant non seulement les gravures, mais également les croquis de l’artiste pris sur le vif et consignés dans son carnet d’esquisses, les états de ses gravures, et des dessins sur ce thème. Pour présenter l’œuvre de l’artiste, il a été fait appel à l’écrivain Olivier Rolin. Anne-Marie Garcia, conservateur à la bibliothèque de l’École des Beaux-Arts, relate la vie de l’artiste à travers une sélection de 20 gravures. Enfin, l’artiste parle de sa fascination pour le monde des bibliothèques dans un entretien avec Céline Chicha-Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BNF et commissaire de l’exposition qui lui est consacrée du 9 octobre au 18 novembre 2012.


Peinture



Zao Wou-ki, Hommage à Claude Monet, triptyque, 1991, Huile sur toile, 194 X486 cm, collection particulière, photo Jean-Louis Losi. Zao Wou-ki
©ADAGP Paris 2012





Le célèbre peintre Zao Wou-ki , né en 1920 est membre de l’Académie des Beaux-arts et comme chacun sait, il est l’un des plus illustres représentant de l’abstraction lyrique, ami de Soulage, Sam Francis, Riopelle, Hartung, Giacometti, Vieira da Silva.

Il a réalisé de nombreuses estampes et aquarelles

Du 14 octobre 2012 au 26 mai 2013, le Musée des Beaux-Arts de Rouen exposera autour du triptyque Hommage à Claude Monet, de 1991, , une série d’aquarelles récentes inédites de Zao Wou-Ki. (1991)
Le triptyque « Hommage à Claude Monet de 1991 » est une huile sur toile magnifique de 2 mètres de haut sur 4 mètre 86 de long appartenant à un collectionneur.


À l’occasion de cette exposition, les Éditions Albin Michel publient Zao Wou-ki, dans l’ultime bonheur de peindre, 2000-2010 consacré à ses œuvres les plus récentes et inédites qui seront présentées au Musée des Beaux-Arts de Rouen dans le cadre de l'Exposition Le temps des collections, puis au centre culturel de Chine à Paris ( de janvier à mars 2013) et au Musée des Beaux-Arts d’Orléans (d’octobre 2013 à janvier 2014).


Zao Wou-Ki, Sans titre (Paris), aquarelle sur papier 70,5 X 100 cm, 2008, Photo Dennis Bouchard
©ADAGP Paris 2012




Sculpture



Deux sculpteurs de l’Académie Claude Abeille et Antoine Poncet participent à l'exposition intitulée D'un monde à l’autre, artistes chinois et européens, présentée par France fine Art, à Paris.



Le but de Francefine art est d’exposer les artistes contemporains qui représentent notre époque. Comme il est impossible de la dévoiler par un seul grand artiste ou même un seul genre d’expression, c'est par le biais des formes d'expression, peinture, sculpture,
photographie, vidéo, présentes en Europe comme en Chine, que les commissaires de l'exposition français et chinois ont proposé d'en rendre compte : C’est cette mixité, cette rencontre qui fait notre époque.


Cette exposition présente les différentes tendances et évolutions de nos sociétés dans les 800 m2 des Grands Salons d’exposition de la mairie du XIIIe arrondissement à Paris du 5 au 12 octobre. Une première exposition similaire en 2010 à Nankin avait ouvert la voie à cet échange entre artistes souhaitant ouvrir un autre regard sur l'art contemporain. Pour le commissaire Frank Denon, Leurs points communs est de participer à un regroupement des uns et des autres autour de cette volonté de croiser
des regards d’un monde à l’autre, d’opposer une certaine image de l’art. Qui influence qui, et comment se manifeste
ces traces qui sont alors autant d’indices d’une relecture des pratiques de l’art plastique d’un continent à l’autre.
Tout doit-il être immanquablement normalisé pour recevoir une validation « art universel et contemporain » !
Il n’existe pas « un regard », mais des regards sur le monde de l’art, et le réduire à des chapelles n’est certainement
pas une démonstration d’ouverture d’esprit.


Ouverture au public : du vendredi 5 octobre au vendredi 12 octobre - 14h à 19h
Nuit Blanche le samedi 6 jusqu’à 23h et nocturne le mardi jusqu’à 20h
fermé le dimanche.


Audiovisuel


Patrick de Carolis, membre de la section membre libre de l'Académie des beaux-arts vous invite à le rejoindre le 3 octobre à 20h45 sur France 3 pour l'opus numéro 2 du Grand Tour.
Au programme, le Japon, l'Espagne et le Pérou. Vous découvrirez cette fois, les chars du Gion Matsuri de Kyoto, l'un des festivals les plus importants du pays, les fresques de la bibliothèque de l'Escurial et les salines de Maras dans la cordillère des Andes. Parmi ses invités pour ce rendez-vous télévisuel : l'actrice Julie Dreyfus, le mangaka Hiroshi Hirata, le guitariste Emmanuel Rossfelder, la chanteuse Luz Casal et le chanteur d'opéra Ruggero Raimondi.



Patrick de Carolis, Le Grand Tour 2 au Pérou, 2012
©Anaprod – i d’Olce





Photographie

L’Académie des beaux-arts présente le beau travail de la lauréate du prix de photographie 2011, Françoise Huguier du 25 octobre au 25 novembre 2012.

Lauréate du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des beaux-arts en 2011, Françoise Huguier présente son projet Vertical/Horizontal, Intérieur/Extérieur, Singapour - Kuala Lumpur - Bangkok, les classes moyennes en Asie du Sud-Est à l'aube du XXIe siècle au Palais de l'Institut.

Cette exposition en accès libre s'inscrit dans le cadre du Mois de la Photo à Paris. Grande voyageuse, Françoise Huguier photographie le monde depuis longtemps et entretient avec l'Asie une relation unique et très personnelle, ayant vécu en Indochine enfant. Une histoire personnelle singulière qu'elle raconte dans une émission de Canal Académie, en ligne prochainement au moment de l'ouverture de son exposition, Pavillon Comtesse de Caen, sur le parvis de l'Institut de France. Dans cette émission elle s'exprime sur ce travail photographique pour lequel l'Académie des beaux-arts l'a récompensée en 2011.





Sur le pont des arts vous donne rendez-vous le mois prochain et vous invite en attendant à célébrer Le peintre Canaletto à l’honneur dans l’actualité des arts à Paris en cet automne 20012. Au Musée Maillol et au Musée Jacquemart-André.


Antonio Canal dit Canaletto Vue du Canal Grande de Palazzo Balbi vers Rialto 1726-1728 environ Huile sur toile 45 x 73 cm Florence, Galleria degli Uffizi
© Su concessione del Ministero per i Beni e le<br /> Attività Culturali




Pour en savoir plus



- Académie des beaux-arts
- Louis-René Berge
- Manifestampe pour tout connaître de l'actualité de la gravure, le site Fédération nationale de l'estampe (actualités de l'estampe contemporaine et du patrimoine de l'estampe)
- La ville de Yerres et son centre d'art
- Bnf expositions
- www.francefineart.com
- www.facebook.com/FranceFineArt
- Exposition Canaletto-Guardi, les deux maîtres de Venise du 14 septembre au 14 janvier 2012, retrouvez prochainement sur Canal Académie, la présentation de l'exposition par Nicolas Sainte Fare Garnot.



Se rendre à Yerres
- En voiture, à partir de Bercy
20 minutes à partir de Bercy
A Bercy, prendre l’autoroute A4 direction
Melun Sénart /Provins/Troyes.
Puis l’A86, direction Créteil
(Ne prendre aucune sortie Créteil).
Après l’immeuble Pernod, prendre la direction
du milieu Bonneuil/Valenton.
Continuer sur plusieurs kilomètres sur cette bretelle
jusqu’à un feu.
Au feu, prendre la N19 sur la droite direction Boissy-
Saint-Léger.
Traverser et dépasser Boissy-Saint-Léger.
Prendre direction Yerres sur la droite jusqu’au Château
du Maréchal de Saxe.
Suivre les indications Yerres centre,
puis Propriété Caillebotte.
- En transports en commun
RER D : Melun / Malesherbes – station Yerres
- Jours et horaires d’ouverture :
du mercredi au vendredi de 14h30 à 18h30
les samedis, dimanches et jours fériés : de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30.








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